C’est Roger le gérant de la société #DedelMetallo qui vous parle…
J’ai piqué les accès de Delphine.
En fait, vendredi, Delphine vous a partagé une petite conversation que j’ai eue avec mon équipe.
J’avoue, en relisant, je constate que je suis un peu « directif »…
Faut dire , je suis à la tête d’une boite de 4 personnes et j’ai 5 enfants à la maison.
Tous les mois, j’ai un paquet de pognon à sortir sinon c’est la clé sous la porte.
J’ai dû apprendre à lâcher du lest mais parfois ca fait beaucoup de stress pour un seul homme.
Je me sens responsable de tout et mes salariés sont souvent en demande de conseil, quand ils ne font pas des erreurs que je dois récupérer.
Je suis soudeur de métier, pour le commerce, je m’appuie sur Axel mon CDG et commercial, c’est mon pôte et je lui fais confiance.
Camille, elle a été recrutée sur les conseils d’Axel,
mais je ne suis pas à l’aise avec elle.
Je ne la sens pas franche du collier.
J’ai conscience que je devrais lâcher un peu la soudure
et me concentrer sur l’animation de mon collectif.
Oui c’est Delphine qui m’en a parlé.
Je ne la comprends pas toujours,
Elle se dit développeuse et animatrice, comprends pas ce qu’elle fout.
Quand même, je sens qu’elle tient des trucs.
En tout cas, pour l’instant,
je ne vois pas très bien en quoi consiste « animer mon collectif »,
je ne suis pas clown.
Je suis le phare de ma boîte, qu’elle me dit.
Elle est curieuse, cette Delphine.
Pourquoi pas un cachalot tant qu’elle y est.
Après, cela me saoule d’avance de devoir blablater et faire le clown,
j’aime souder moi,
réflechir à la conception et fabrication de nouvelles pièces.
Sans compter cette histoire de télétravail qui me sort par les yeux.
J’ai failli, euh, « nous » avons failli perdre un contrat de 100000€ à cause du télétravail…
Oui le « nous », encore une idée de Delphine.
Parfois elle pinaille .
J’ai beau dire « je », bien sûr que dans ma tête, j’inclus les autres.
Elle, elle dit que chaque mot a son importance.
« nous » serait bon pour la « cohésion d’équipe ».
Elle doute de l’inclusion des autres quand je dis « je »…
Bon la semaine prochaine, j’irai parlé à Kevin pour savoir ce qu’il pense du télétravail.
Ca m’a pas l’air d’être sa tasse de thé. héhé.
Au moins avec Kevin, on se comprend
Je vous laisse
A bientôt
4-Crise de conscience

Ce post fait partie d'une série de posts (sommaire) racontant l'histoire fictive de la société DedelMetallo. En tant que développeuse, je suis intéressée par les processus d'entreprise et, de fait, par les interactions entre individus. Via cette histoire, je souhaite mettre en avant des situations contribuant ou non au développement de l'entreprise.